Marc 6, 45 à 56

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 décembre]

Lors de la première traversée du lac (chap. 4, 35-41), le Seigneur était avec Ses disciples, bien qu’Il dormît dans la nacelle. Ici la foi des douze est encore plus profondément éprouvée, puisque cette fois leur Maître n’est pas avec eux. Il est monté sur la montagne pour prier, pendant qu’eux, seuls dans la nuit, luttent contre le vent et les vagues. Ils ont perdu Jésus de vue, mais Lui, détail remarquable, les voit sur la mer agitée (v. 48). Et Il vient à eux vers la fin de la nuit (lire Job 9, 8). Combien ils sont peu préparés à Le rencontrer ! Alors, d’une parole, Il se fait reconnaître et les rassure : « Ayez bon courage, c’est moi ; n’ayez point de peur » (v. 50 ; És. 43, 2). Que de croyants, traversant l’épreuve, parvenus au bout de leurs forces et ayant perdu tout courage, ont pu entendre ainsi la voix connue du Seigneur leur rappeler Sa présence et Son amour ! — En abordant pour la seconde fois dans la contrée de Génésareth, Jésus est reçu tout autrement qu’à Sa première visite. Bien qu’il ne soit plus question de « celui qui avait Légion », l’accueil empressé qui Lui est réservé ne peut être que le résultat du témoignage fidèle de cet homme (chap. 5, 20). Puisse le Seigneur bénir aussi le nôtre, en attendant Son retour !