Marc 7, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 décembre]

Les pharisiens sont jaloux du succès du Seigneur auprès des foules, mais craignant celles-ci, ils n’osent pas Lui tenir tête. Alors ils accusent Ses disciples comme ils l’ont déjà fait au chapitre 2, 24. Pour ces hypocrites, la pureté extérieure avait une importance d’autant plus grande que celle de leur conscience les préoccupait moins. Tant il est vrai que la religion sans la sainteté convient parfaitement au cœur naturel. Les pharisiens se souciaient de l’approbation des hommes et nullement de celle de Dieu. — À l’inverse, le but des croyants est avant tout de plaire au Seigneur (voir Gal. 1, 10). Et comme Lui regarde au cœur, cela nous conduira à pratiquer un soigneux « nettoyage » intérieur, autrement dit à juger nos pensées, nos motifs et nos intentions à la lumière de la Parole qui met la moindre souillure en évidence. — Jésus montre à ces pharisiens que leurs traditions vont jusqu’à contredire les commandements divins et ceci dans un cas flagrant : celui des égards et du respect dus aux parents. Insistons sur le danger de la tradition. Faire quelque chose simplement « parce qu’on l’a toujours fait » enlève tout exercice et peut gravement nous égarer. Nous devrions toujours nous enquérir de ce que dit l’Écriture.