Marc 7, 17 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 décembre]

Le Seigneur, qui connaît bien le cœur de l’homme met en garde Ses disciples contre ce qui peut en sortir. Ce cœur naturel est aussi le nôtre, mais, Dieu soit béni, il existe un remède à cet état (Ps. 51, 10). — Après la constatation qu’Il vient de faire, on peut penser quelle joie procure à Jésus Sa rencontre avec la femme syrophénicienne. La sévérité dont Il paraît user avec elle va mettre en évidence non seulement une grande foi que rien ne décourage, mais aussi une vraie humilité, car, en contraste avec les pharisiens orgueilleux, cette femme ne fait valoir aucun titre ni aucun mérite ; elle prend sa vraie place devant Dieu et accepte le jugement porté sur sa condition (És. 57, 15). — C’est ensuite un sourd-muet auquel Jésus rend l’usage de ses sens après l’avoir préalablement mené à l’écart de la foule. Qui aurait eu le droit de se mêler à cette entrevue du Sauveur avec le pauvre affligé ? La conversion d’un pécheur exige un contact direct, personnel et intime avec le Seigneur (voir aussi chap. 8, 23). — Notre lecture s’achève sur le témoignage rendu à Jésus par ces foules : « Il fait toutes choses bien » (v. 37). Et chaque croyant regardant en arrière devrait pouvoir le confirmer pour son propre compte : Oui, Seigneur, tu fais toutes choses bien !