Marc 9, 14 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 décembre]

Descendu de la montagne, le Seigneur reprend Son service d’amour dont l’apôtre Pierre, qui en a été le témoin privilégié, fait dans les Actes un merveilleux résumé. Jésus de Nazareth, dit-il, « a passé de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance ; car Dieu était avec lui » (Act. 10, 38, 39). Le Seigneur trouve un grand rassemblement de gens discourant et disputant entre eux. L’objet de toute cette agitation est un malheureux garçon, sujet depuis son plus jeune âge à de terribles crises nerveuses provoquées par un démon. C’est en vain que le pauvre père a soumis aux disciples le cas de son fils unique ; ils n’ont pu chasser cet esprit. Avant d’opérer Lui-même la délivrance, Jésus met le doigt sur la raison de leur échec : l’incrédulité ; car « toutes choses sont possibles à celui qui croit ». Alors, avec larmes, cet homme s’abandonne au Seigneur. Il comprend que ce n’est pas un effort de volonté qui pourra lui donner la foi et s’en reconnaît incapable. L’aide divine est nécessaire non seulement pour la délivrance proprement dite, mais même pour la demander. — Au verset 26 la puissance démoniaque se manifeste encore une fois, pour que la victoire du Seigneur soit évidente. Il prend tendrement l’enfant par la main et le fait lever.