Marc 9, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 décembre]

Selon la promesse du verset 1, trois disciples sont maintenant admis à contempler par avance « le royaume de Dieu venant avec puissance ». Ce royaume est représenté par le Roi Lui-même, en qui ils reconnaissent Jésus, leur Maître, revêtu de majesté et de gloire resplendissante. Celui qui habituellement voilait cette gloire et la cachait sous l’humble « forme d’esclave », la découvre un moment aux regards des siens éblouis et stupéfaits (Ps. 104, 1). Alors une voix sort de la nuée ; elle est aussi pour nous : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ». Plus une personne a de grandeur et de dignité, plus ses paroles ont d’importance. Or celui que nous sommes invités à écouter n’est autre que le Fils bien-aimé de Dieu. Prêtons à Son enseignement une attention d’autant plus grande (Héb. 12, 25). — Si bon qu’il fasse sur la montagne (v. 5), il est nécessaire d’en redescendre, et le Seigneur fait comprendre aux trois disciples que ce qu’ils ont vu n’aura son accomplissement que plus tard. Ni Jean (qu’Élie représentait), ni Lui-même, n’ont été reçus. C’est pourquoi il est nécessaire maintenant qu’Il passe par la croix et souffre beaucoup avant d’entrer dans Sa gloire.