Marc 10, 23 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 15 décembre]

Dans l’Ancien Testament les bénédictions étaient terrestres et les richesses considérées comme une preuve de la faveur de Dieu (Deut. 8, 18). D’où l’étonnement des disciples ! Ils venaient de voir un homme comblé, donc en apparence béni de Dieu, aimable, de conduite irréprochable, et qui était disposé à faire beaucoup de bien. Et le Seigneur l’avait laissé partir. Vraiment, si de tels avantages ne donnaient pas accès au royaume de Dieu, qui donc pouvait être sauvé ? En effet, leur répond Jésus, le salut est chose impossible pour les hommes ; Dieu seul a pu l’accomplir. — Le Seigneur condamne ici non les riches, mais « ceux qui se confient aux richesses ». Au reste, aller après Lui implique inévitablement des renoncements qui, pour certains, peuvent être très coûteux (v. 29). Mais s’ils sont consentis pour l’amour du Seigneur et de l’évangile, ils seront en même temps la source de joies incomparables, dont la première sera le sentiment de Son approbation. Oui, le regard si pénétrant du Seigneur (v. 21, 23, 27) lit dans notre cœur pour voir si c’est bien ce motif-là qui nous fait agir. Juste réponse à l’amour de Celui qui a tout quitté pour nous (voir Zach. 7, 5). — Dans ce chapitre, nous trouvons la chair aimable (v. 17-22), présomptueuse (v. 28), craintive (v. 32), enfin égoïste (v. 35-40).