Marc 12, 18 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 20 décembre]

À leur tour les sadducéens tentent de se mesurer à la sagesse de Jésus. En réalité ils ne croient pas à la résurrection (voir Act. 23, 8), mais le Seigneur au verset 26 va les chercher sur ce terrain-là et leur fermer la bouche par la Parole. La résurrection est doublement attestée : par les Écritures et par la puissance de Dieu qui a ressuscité Christ (v. 24). Pourtant il est probable qu’aucune vérité ne s’est davantage heurtée à l’incrédulité des hommes (voir Act. 26, 8). Or, comme le démontre Paul en 1 Corinthiens 15, il s’agit là d’un des fondements essentiels du christianisme ; on ne peut y toucher sans que toute notre foi s’effondre. — Contrairement aux disputeurs précédents, il y a de la droiture et de l’intelligence chez le scribe qui interroge le Seigneur au sujet du commandement le plus grand. L’amour, répond Jésus, voilà le premier commandement ; l’amour pour Dieu et pour le prochain, qui constitue la somme de la loi (Rom. 13, 10 ; Gal. 5, 14). Chers amis, ne devrions-nous pas aimer beaucoup plus qu’Israël, nous qui avons été cherchés plus loin que lui (du milieu des nations étrangères aux promesses) et amenés plus près dans la relation d’enfants du Dieu d’amour (Éph. 2, 13) ?