Marc 12, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 décembre]

Les chefs du peuple sont contraints de se reconnaître dans la parabole accablante des méchants cultivateurs. — Remarquez comment est désigné (dans Marc seulement) le dernier envoyé du maître de la vigne : « Ayant donc encore un unique fils bien-aimé… » (v. 6). Cette expression rappelle la parole de l’Éternel à Abraham : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes » (Gen. 22, 2) et traduit d’une manière émouvante les affections du Père pour le Bien-aimé qu’Il a sacrifié pour nous ! — Ainsi démasqués, les pharisiens et les hérodiens vont essayer de riposter. Avec des compliments hypocrites, mais qui sont involontairement un témoignage à Jésus (« tu es vrai… tu enseignes la voie de Dieu avec vérité », v. 14) ils essayent de Le surprendre par une question des plus subtiles. Son oui L’aurait disqualifié comme Messie ; son non, condamné auprès des Romains. Il leur répond de la seule façon qu’ils n’attendaient pas, en s’adressant à leur conscience. Divine et admirable sagesse ! Toutefois combien le Sauveur en qui tout était vérité et amour, a souffert de cette mauvaise foi, de cette méchanceté, oui, de cette continuelle « contradiction de la part des pécheurs contre lui-même » (Héb. 12, 3 ; voir aussi Éz. 13, 22).