Marc 13, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 décembre]

Les disciples sont impressionnés par la grandeur et la beauté extérieure des bâtiments du temple. Mais le Seigneur ne regarde pas « ce à quoi l’homme regarde » (1 Sam. 16, 7 ; És. 11, 3). Il était entré dans ce temple et avait constaté l’iniquité qui le remplissait (chap. 11, 11). Aussi Sa vue se porte-t-elle au-delà, sur les événements qui, peu d’années après Son rejet, amèneront la ruine de la cité coupable. L’histoire nous apprend qu’en l’an 70, Jérusalem a été l’objet d’un siège effroyable et d’une destruction quasi totale par les armées de Titus. Ce châtiment terrible n’a pas été sans éprouver beaucoup la foi des croyants si attachés à la ville sainte. Mais Jésus les avait encouragés d’avance par les paroles que nous avons ici. Combien d’enfants de Dieu, traversant les persécutions, ont fait à cette occasion des expériences bénies. Au moment de rendre témoignage, ce qu’ils avaient à dire leur a été dicté par l’Esprit Saint. Il en a été ainsi de Pierre quand il a été traduit devant les chefs, les anciens et les sacrificateurs au chapitre 4 des Actes (v. 8) et d’Étienne au chapitre 7, 55. Mais, dans notre mesure et selon nos besoins, nous pouvons aussi réaliser cette puissance du Saint Esprit en Le laissant agir en nous.