Marc 13, 14 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 décembre]

L’Église n’aura pas à traverser les terribles tribulations que connaîtra le résidu juif (Apoc. 3, 10). En nous reposant sur cette certitude, craignons toutefois de nous endormir du sommeil spirituel qui nous guette si dangereusement dans la longue et éprouvante nuit morale de ce monde. Pensons au retour imminent du Seigneur et prenons pour nous les sérieuses exhortations de ce chapitre. Une courte parabole nous présente le Seigneur comme un maître de maison qui s’est absenté après avoir laissé son domaine à la responsabilité de ses serviteurs. Chacun d’eux a reçu « son ouvrage… » précis, particulier. Et le maître n’a pas fait de restrictions non plus quant à la diversité des tâches à accomplir. Les points de suspension qui suivent le mot « ouvrage… » ne suggèrent-ils pas un nombre illimité de services différents que le Seigneur a préparés pour les siens (comp. Rom. 12, 6-8) ? — La brève consigne reçue par le portier (fin du v. 34) s’adresse également « à tous »… donc à vous et à moi (v. 37). Et, détail remarquable, c’est sur ce mot « veillez » que se termine dans Marc le ministère de Jésus. Serrons-le précieusement dans notre cœur, comme on conserve la dernière recommandation d’un être cher qui nous a quittés… mais qui revient !