Marc 15, 42 à 16, 8

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 décembre]

Maintenant qu’est passée l’heure de la croix où le Sauveur a été seul, Dieu se plaît à relever l’empressement et les égards de quelques personnes dévouées qui ont honoré Son Fils. C’est en premier lieu Joseph d’Arimathée qui demande à Pilate le corps de Jésus et s’occupe pieusement de Son ensevelissement. Puis l’aube du jour de la résurrection nous montre trois femmes se hâtant vers le sépulcre. Elles étaient de celles qui « l’avaient suivi et l’avaient servi », avant d’assister avec douleur à la scène de la croix (chap. 15, 40, 41). Dans leur désir d’accomplir un dernier service envers Celui qu’elles pensent avoir perdu, elles apportent des aromates pour embaumer Son corps. Mais elles ont à apprendre l’inutilité de ces préparatifs, car un ange leur annonce la glorieuse nouvelle : Jésus est ressuscité. Or il est une autre femme que nous ne trouvons pas au sépulcre : celle qui au chapitre 14, 3 avait oint les pieds de Jésus. Était-ce manque d’affection de sa part ? Elle a donné la preuve du contraire. Mais elle avait su discerner le moment de répandre son parfum. Souvenons-nous que le dévouement de l’amour est d’autant plus agréable au cœur du Seigneur qu’il est accompagné du discernement de Sa volonté et de l’obéissance à Sa Parole.