Psaume 44, 9 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 janvier]

Le ton du psaume change à partir du verset 9. Au lieu de continuer de regarder à Dieu, à la lumière de Sa face et à la puissance de Son nom (v. 3, 5), les fidèles considèrent les épreuves qui les ont atteints. L’âme du racheté n’est pas toujours sur les lieux élevés, nous le savons tous par expérience. — Cependant la foi de ces croyants n’est pas renversée ; ils savent attribuer à Dieu tout ce qui leur est arrivé et reçoivent les coups comme venant de Sa main (Job 1, 21). Leur conscience est droite ; non seulement leurs pas n’ont pas dévié du sentier de l’obéissance, mais leur cœur ne s’est pas retiré en arrière (v. 18). Et Dieu en est témoin, Lui qui connaît les secrets du cœur. N’oublions jamais ce verset 21. — À quoi correspond l’étrange expression du verset 22 : être « mis à mort tous les jours » ? Sa citation en Romains 8, 36 nous aide à la comprendre : c’est être rappelé, par le moyen des épreuves, au sentiment de notre néant, de notre totale incapacité. Mais le même passage nous invite à en réaliser aussi la contrepartie triomphante : « au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rom. 8, 37).