Psaume 62

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 janvier]

Ce beau psaume n’est pas désigné comme s’appliquant à une circonstance spéciale de la vie de David. Comme pour nous confirmer « qu’en tout temps » (v. 8), l’âme doit se reposer paisiblement sur Dieu (nommé sept fois) et sur Lui seul ! Précieuses expressions de confiance (v. 1, 2, 5-8), et surtout précieux objet de ma confiance : Christ, le rocher des siècles sur lequel reposent à la fois mon salut et ma gloire (v. 7) ! Si je le réalise, je puis en inviter d’autres à se confier en Lui (v. 8) et en même temps les mettre en garde contre tout appui trompeur. En effet, qu’ils soient en bas ou en haut de l’échelle sociale, les hommes s’enflent du vent de leur vanité et de leurs prétentions mensongères. À la balance divine, ils seront tous trouvés « manquant de poids » (v. 9 ; comp. Dan. 5, 27). — Quant à nous, chrétiens, retenons soigneusement la fin du verset 10 : « Si les biens augmentent, n’y mettez pas votre cœur ». Beaucoup d’enfants de Dieu, fidèles tant qu’ils n’avaient que Dieu sur qui se reposer (v. 1) n’ont pas résisté à l’épreuve de… la prospérité (comp. Ps. 69, 22). « La tromperie des richesses » a étouffé la Parole vivante qui est alors restée sans fruit (Matt. 13, 22).