Psaume 65

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 janvier]

Avant d’être universelle à l’aube du « jour millénaire » (Ps. 66), la louange se prépare en silence dans le cœur des rachetés. Elle devrait nous être familière, cette adoration silencieuse qui n’attend pas le dimanche matin, pour s’élever devant Dieu seul et qui a d’autant plus de réalité que des paroles ne peuvent la trahir. Pratiquons-la dans nos trajets, pendant les pauses de notre travail, sur notre lit durant la nuit… (Ps. 63, 6). Elle sera toujours entendue et comprise par Celui qui écoute la prière (v. 2). — Après avoir réalisé au verset 3 le pardon des péchés, Israël (et le chrétien également) pourra jouir de la présence de Dieu et des joies de Sa communion (v. 4). — Le psaume se termine sur un magnifique tableau des futures bénédictions terrestres, images des richesses spirituelles du croyant dès maintenant en sa possession. Si celui-ci languit « dans une terre aride et altérée, sans eau » (Ps. 63, 1), il doit se souvenir que « le ruisseau de Dieu est plein d’eau » (v. 9). Chers amis, n’est-ce pas notre faute alors si notre âme est quelquefois desséchée (voir Jean 4, 14, 15) ? — « Tu fais chanter de joie les sorties du matin et du soir » dit encore le verset 8. Oui, que nos journées commencent, se déroulent et s’achèvent dans un chant de bonheur et d’amour.