Psaume 64

[Chaque jour les Écritures, année 4, 25 janvier]

Le croyant n’éprouve pas seulement comme au psaume 63 l’aridité d’un monde où il ne peut étancher la soif de son âme (Ps. 63, 1), mais il ressent aussi l’hostilité des hommes. Ils aiguisent leur langue contre lui comme une épée (comp. Ps. 55, 21 ; Ps. 57, 4). La fidélité a toujours excité l’animosité des incrédules. N’en soyons pas étonnés, mais veillons à ce que notre conduite ne donne aucune prise à des accusations justifiées. Contre cette épée et ces flèches, revêtons la cuirasse de la justice (c’est-à-dire une conduite irréprochable ; Éph. 6, 14 ; lire 1 Pier. 2, 12) et opposons à toutes les manifestations de méchanceté « la douceur de la sagesse » (Jacq. 3, 13). Alors Dieu prendra notre cause en main (Rom. 12, 17-19). — « Qui le verra ? » avaient dit les ennemis du juste (v. 5 ; voir aussi Ps. 10, 11 et 59, 7). Eh bien, Dieu le voit ! Son regard décèle au plus profond du cœur la malveillance et la machination (v. 6). Et en réponse à la flèche (cette « parole amère ») ajustée et décochée soudain contre l’homme intègre (v. 4), Il prépare Sa propre flèche qui délivrera Son racheté d’une manière tout aussi soudaine quand le moment sera venu (v. 7).