Psaume 68, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 janvier]

Terrible dans Ses jugements contre les impies, Dieu se montre plein de tendresse envers ceux qui Lui appartiennent et qu’Il appelle « les justes » (v. 3). Lui-même prend les beaux noms de « père des orphelins » et « juge des veuves » (v. 5 ; Ps. 146, 9 ; Jér. 49, 11). Il montre ainsi qu’Il s’occupe d’une manière toute spéciale de ceux qui ont perdu leur soutien naturel. Les isolés sont les objets de soins particuliers : « Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls » (v. 6). Combien ont fait cette précieuse expérience ! À leur conversion des portes s’étaient fermées ; certains membres de leur famille ne voulaient plus les recevoir. Pour l’amour du Seigneur, ils avaient dû quitter « maison, ou frères, ou sœurs… ». Mais « le Père des orphelins » les a recueillis dans Sa propre famille où ils ont trouvé d’autres frères et d’autres sœurs (lire Marc 10, 29, 30). — Jusqu’au verset 14 sont rappelés les soins de Dieu envers Son peuple depuis le chemin du désert (comp. v. 1, 7 avec Nomb. 10, 33-36). Il n’a pas cessé de veiller sur Israël Son « troupeau » (v. 10). Mais aujourd’hui le Seigneur a « d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie » juive (Jean 10, 16). Êtes-vous l’une d’elles ? Pouvez-vous parler de l’amour de ce bon Berger ?