Psaume 68, 15 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 janvier]

Il viendra un moment où toutes les prétentions des hommes à la puissance (ces montagnes à plusieurs sommets du v. 16) devront faire place à la seule puissance divine. Celle-ci a donné sa preuve la plus grande, non par sa victoire sur les ennemis d’Israël, mais par celle que Christ a remportée sur Satan (l’homme fort qui nous retenait captifs) et par Sa résurrection triomphante (v. 18 ; Rom. 1, 4). Élevé « au-dessus de tous les cieux », le Seigneur est ici Celui qui reçoit des dons en tant qu’homme. Dans la citation d’Éphésiens 4, 8 à 10, Il les distribue. Son Église aujourd’hui dispose pour son édification de ces dons répandus sur elle par le moyen du Saint Esprit (Act. 2, 33). De toutes manières nous pouvons dire avec le verset 19 : « Béni soit le Seigneur, qui, de jour en jour, nous comble de ses dons, le Dieu qui nous sauve ». En vérité notre Dieu est un Dieu de salut. C’est à Lui qu’il appartient de faire sortir de la mort (bien que ce verset 20 s’applique en premier lieu à la résurrection d’Israël) et de donner à ceux qui étaient retenus par son pouvoir une part céleste et éternelle avec le premier-né d’entre les morts, avec l’homme ressuscité.