Psaume 69, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 février]

Le psaume 68 nous a montré Christ élevé au ciel en vainqueur, recevant des dons glorieux (v. 18). Le psaume 69 nous Le présente abaissé, dans la honte et l’indicible douleur, rendant ce qu’Il n’avait pas ravi (v. 4). Nous avons déjà trouvé dans cet ordre le psaume 21 précédant le psaume 22, afin que nul ne se trompe quant à la personne que nous considérons ensuite au milieu de telles souffrances. Comme l’arche frayant au peuple un chemin à travers le fleuve du Jourdain (fleuve de la mort), Christ s’avance prenant sur Lui-même le fardeau des fautes, « la folie » de Son peuple (v. 5). Il enfonce dans la boue profonde du péché, dans la profondeur des eaux du jugement (v. 2) ; Il voit l’affreux puits de la mort menaçant de L’engloutir (v. 15) ; mais Il ne cesse malgré tout cela d’élever Sa prière à Son Dieu (v. 13). — La citation du verset 9 en Romains 15, 3 nous invite à imiter ce grand modèle qui n’a jamais cherché à plaire à Lui-même, à se soustraire à des outrages qui concernaient Son Père (Matt. 27, 43). — Il demande aussi que son épreuve ne soit pas une pierre d’achoppement pour les croyants lorsqu’ils verront un tel fidèle plongé dans une telle détresse (v. 6).