Psaume 68, 24 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 4, 31 janvier]

Cette fin du psaume nous présente un autre côté de l’établissement du règne. La « marche » de Dieu avec Son peuple, qui avait commencé dans le désert (v. 7), s’achève maintenant dans le lieu saint, figure d’un glorieux repos (v. 24 ; comp. 2 Sam. 6, 17 et 7, 6). Les tribus d’Israël enfin rassemblées partagent ce repos. Le verset 27 mentionne Juda maintenant réuni à Zabulon et Nephthali ainsi que Benjamin, le petit. En effet cette dernière tribu avait été jadis presque anéantie par le jugement (Jug. 21) ; elle est donc l’image du peuple d’Israël tout entier qui vient de traverser les tribulations. Mais à présent elle domine, car Dieu a commandé la force de Son peuple (v. 28). Et le monde entier se soumet : les rois (v. 29), les grands (v. 31), les royaumes (v. 32), tous invités à attribuer à Dieu la force et la majesté qui sont visibles en Israël. — « Ils ont vu ta marche, ô Dieu ! » (v. 24). Nous pensons aussi à ces disciples de Jean le baptiseur « regardant Jésus qui marchait » (Jean 1, 36) et qui L’ont suivi. Oui, considérons en lisant la Parole cette marche parfaite du Seigneur dans le désert de ce monde, en attendant de Le contempler face à face dans le repos et dans la gloire.