Psaume 71, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 février]

Tu es « ma confiance dès ma jeunesse… » dit le psalmiste (v. 5) et au verset 17 : « Ô Dieu ! tu m’as enseigné dès ma jeunesse ; et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles ». Heureux le croyant qui entre de très bonne heure à l’école de Dieu et y apprend à se confier en Lui. « Je me suis appuyé sur toi », dit-il aussi (v. 6). Le Seigneur est son fort refuge (v. 7), son rocher d’habitation, son lieu fort (v. 3), expressions que nous rencontrons souvent dans les Psaumes (par exemple Ps. 31, 2, 3). En ce qui nous concerne, nous ne sommes en général pas exposés à des persécutions dans nos pays. Mais, nous ne le dirons jamais trop, les ennemis qui « guettent » nos âmes ne sont pas moins redoutables que ceux des versets 10 et 13. 1 Pierre 2, 11 nous met en garde contre les « convoitises charnelles, lesquelles font la guerre à l’âme ». Quand elles surgissent, hâtons-nous de chercher notre refuge en Dieu, certains d’y trouver une délivrance entière. Cependant le Seigneur est plus qu’un lieu fort pour le racheté : « Tu es le sujet continuel de ma louange… Ma bouche est pleine de ta louange et de ta magnificence, tout le jour » (v. 6, 8, 14, 22, 23). Seul Jésus pouvait dire cela (comp. aussi v. 6, 11, 12 avec respectivement Ps. 72, 9, 11, 8). Mais qu’il nous soit donné, amis croyants, de le réaliser quelque peu.