Psaume 71, 17 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 février]

Il est probable que ce psaume a été rédigé par David quand il fuyait devant son fils Absalom. Déjà âgé (v. 9, 18), l’homme de Dieu traverse une fois encore « de nombreuses et amères détresses » (v. 20). Il s’adresse à l’Éternel : « Jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu ! ne m’abandonne pas… ». Ésaïe 46, 4 apporte une réponse divine à cette prière : « Jusqu’à votre vieillesse, je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai… ». Non, Dieu n’a pas abandonné Son serviteur et Il n’abandonnera jamais ceux dont Il a racheté l’âme (v. 23 ; lire Ps. 37, 25), précisément parce qu’Il abandonna Son Fils sur la croix pour accomplir ce rachat. S’Il est le Dieu de notre jeunesse — et nous désirons que ce soit votre cas à tous, jeunes amis lecteurs — il sera Celui de toute notre vie. — Voyez combien de fois l’auteur du psaume rappelle et célèbre la justice de Dieu (v. 2, 15, 16, 19, 24). Habitant un monde où règne l’injustice (et qui n’a pas changé depuis), il mesure par contraste tout le prix de cette divine justice. Elle triomphera sur la terre quand celle-ci sera donnée au Roi glorieux dont nous parlera le psaume 72 (v. 1).