Psaume 73, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 février]

Le troisième livre des Psaumes commence par une série de onze psaumes d’Asaph. C’est lui qui, du temps de David, dirigeait le chant et l’accompagnait avec des cymbales (1 Chron. 16, 5). Le psaume 73 nous raconte sa dure expérience. En comparant son sort à celui des hommes impies, Asaph est bien découragé. Il lui semble que Dieu réserve peines et tourments à ceux qui Le craignent (sous forme de discipline), tandis qu’Il épargne les arrogants et les méchants dont les verset 3 et suivants nous font un odieux portrait. Le fidèle s’aigrit et se tourmente (v. 21). Il n’est pas loin d’accuser Dieu d’injustice et d’indifférence. S’il en est ainsi, pense-t-il, à quoi bon purifier mon cœur ? — D’une manière générale, il est arrivé à chacun de nous de porter envie à ceux qui peuvent jouir sans contrainte de tout ce qu’offre l’existence sans se laisser arrêter par la crainte de Dieu. Les jeunes chrétiens qui font des études connaissent tous des camarades qui ont à la fois beaucoup d’argent et des principes relâchés. Qu’ils n’oublient pas leurs propres richesses (lesquelles ne se mesurent pas à l’échelle des valeurs humaines) et qu’ils se souviennent que leur espérance fait d’eux, non pas les plus misérables (1 Cor. 15, 19) mais les plus heureux de tous les hommes.