Psaume 73, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 février]

Le psalmiste poursuit sa pénible méditation (v. 16). Et soudain la lumière se fait ! L’introduisant dans le sanctuaire de Sa communion, Dieu lui fait comprendre où finit la voie des méchants (comp. Ps. 37, 38). La pente qu’ils suivent est glissante et les conduit à une ruine certaine ; leur passage ici-bas n’aura été qu’un vain songe (v. 18, 20). Proverbes 23, 17 et 18, qui exhorte aussi à ne pas envier les méchants, nous apprend que, pour celui qui craint l’Éternel, « certainement il y a une fin »… combien différente (Rom. 6, 22). — Oui vraiment ! Comment le croyant avait-il pu l’oublier ? Il s’accuse d’avoir été sans connaissance et stupide. Quel contraste entre ce sort des impies et ce qu’il possède, lui, même éprouvé ! N’a-t-il pas l’honneur de la compagnie du Seigneur ? « Je suis toujours avec toi » (v. 23). Il Le connaît selon les précieuses expressions du verset 26. Et c’est dans les cieux qu’il a sa part (Christ Lui-même ; v. 25). On cite cette réflexion faite par les gens du monde à des chrétiens qui s’occupaient de politique : « Vous avez le ciel ; laissez-nous la terre ». Rappel à l’ordre ironique mais bien digne d’attention ! — Puisse notre vie se résumer par cette parole qui en Jésus seul a pris toute sa valeur : « Je n’ai eu de plaisir sur la terre qu’en toi » (v. 25) !