Psaume 75

[Chaque jour les Écritures, année 4, 10 février]

Ce cantique d’Asaph fait suite à son expérience du psaume 73. Non seulement il a cessé d’envier les orgueilleux et les méchants, mais, connaissant la terrible fin qui les attend (Ps. 73, 17), il les avertit de la part de Dieu (v. 4…). Ce service nous incombe aussi : rappeler aux pécheurs la souveraineté et la justice de Dieu, sans oublier Son amour. — Prophétiquement c’est Christ qui parle du moment où Il recevra l’assemblée d’Israël (v. 2 ; Ps. 73, 24). Alors chacun occupera la place que le Seigneur lui assignera. Beaucoup qui auront été les premiers seront les derniers et des derniers seront les premiers (Marc 10, 31 ; 1 Sam. 2, 7). Dans ce monde d’une manière générale chacun cherche à s’élever tout en rabaissant les autres. N’oublions pas, chrétiens, que le Seigneur a Lui-même fixé ici-bas la place de notre témoignage… comme Il a aussi préparé celle que nous occuperons dans la maison du Père. — « Ton nom est proche » déclare le fidèle au verset 1. Et pour nous, c’est précisément ce nom de Père qui nous garantit pour le temps présent les soins les plus tendres ainsi qu’un libre et continuel accès auprès de Lui (Éph. 2, 18). — Notons que « la corne » (v. 4, 5) dont il est souvent question dans les Psaumes et les prophètes est le symbole de la puissance et de la dignité.