Psaume 78, 17 à 39

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 février]

Comment le peuple a-t-il répondu aux œuvres merveilleuses de Dieu (v. 11) ? Par les « œuvres de la chair », dont Galates 5, 19… nous donne la triste énumération. Ce chapitre 5 des Galates nous rappelle que les chrétiens ont été affranchis de la servitude, de même qu’Israël fut délivré de l’esclavage de l’Égypte. Mais la liberté dans laquelle nous sommes maintenant placés ne doit pas être une occasion pour la chair d’agir à sa guise. Aussi l’apôtre ajoute : « Marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les convoitises de la chair » (Gal. 5, 1, 13, 16, 25). Les versets 17 et suivants de ce psaume nous montrent comment ces convoitises se sont éveillées, dans le cœur du peuple. La manne (image du Seigneur et de Sa Parole) a cessé de lui suffire (v. 23, 24 ; voir Nomb. 11, 4…). Et en même temps l’incrédulité est apparue (v. 22). Bien qu’ayant été témoin de la puissance de Dieu, Israël ne craint pas de Le tenter, en disant : « Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ? » (v. 19 ; comp. 2 Rois 7, 2). À nous aussi, chers amis, le Seigneur a largement « ouvert les portes des cieux » pour nous bénir (v. 23). Répondons-Lui par toujours plus de confiance et de reconnaissance.