Psaume 78, 40 à 72

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 février]

Le manque de mémoire du peuple et son ingratitude amènent Dieu à reprendre à ses débuts le récit de ce qu’Il a fait pour lui. Les plaies d’Égypte sont rappelées jusqu’au verset 51, puis le départ (v. 52), le voyage (v. 53) et l’entrée du peuple en Canaan (v. 54). Le verset 55 résume le livre de Josué, tandis que les versets suivants nous replacent au temps des Juges et du premier livre de Samuel. Les versets 60 et 61 font allusion à la prise de l’arche par les Philistins (1 Sam. 4). Nous voyons alors le Seigneur intervenir de nouveau d’une triple manière : Il frappe Ses ennemis (v. 66) ; Il met de côté les dix tribus infidèles personnifiées par Joseph et Éphraïm (v. 67 ; historiquement il s’agit de la royauté de Saül et de ceux qui l’ont suivi : 2 Sam. 2, 8-11). Enfin Exode 15, 17 s’accomplit (v. 69) et Juda est élevé, parce qu’elle est la tribu royale de David. Le libre choix de Dieu et Sa grâce sont exaltés (comp. Jean 15, 16 et Rom. 9, 15), car il n’est mentionné nulle part que cette tribu fut moins coupable que les autres. Mais elle est indissolublement unie à Celui qui est l’Oint de l’Éternel et c’est aussi à ce titre que Dieu nous choisit et nous aime (v. 68 : nous appartenons à Christ, Son Bien-aimé ; comp. Jean 17, 6, 9, 10).