Psaume 84

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 février]

Dans la création, chaque être vivant a trouvé un gîte ou un nid. Mais le croyant, comme son Seigneur, ne connaît pas ici-bas de vrai repos (v. 3 ; Matt. 8, 20). Ses affections sont ailleurs : dans ces demeures célestes où sa place est préparée (Jean 14, 2 ; comp. v. 2, 10). Les points de suspension du verset 3 paraissent traduire l’émotion du cœur ; il déborde de ce qui le remplit : « … tes autels, ô Éternel des armées » ! L’autel d’airain et l’autel d’or nous parlent de Christ dans Son sacrifice et dans Son intercession, Lui dont la présence fait pour nous tout le prix de la maison du Père. Mais le chemin qui y conduit traverse un monde qui est une vallée de Baca (ou de pleurs ; et les fils de Coré, auteurs du psaume, en avaient fait l’expérience : voir Ps. 42, 3). Qu’importe ; si ce chemin est frayé dans notre cœur, autrement dit si rien ne nous sépare de Celui vers qui nous allons, alors les larmes mêmes se changeront en expériences bienfaisantes ; nous marcherons de force en force et non plus de chute en chute. Enfin les excellentes promesses du verset 11 seront notre part. Mais retenons du verset 9 que le précieux secret de l’exaucement de nos prières, revient à les présenter au nom du Seigneur Jésus, qui est l’Oint de Dieu.