Psaume 85

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 février]

Le sujet de ce psaume est le pardon que Dieu accordera à Son peuple Israël. Les fidèles ne doutent pas de Sa bonté, mais ils sentent en même temps le poids de Sa juste colère contre Son peuple coupable. Oui Dieu est bon ; ne pardonnera-t-Il donc pas ? Mais Il est aussi saint, juste et véritable, comment passerait-Il par-dessus un seul péché ? Bonté et vérité, justice et paix, ces caractères divins, inconciliables à vue humaine, se sont cependant rencontrés (v. 10). À la croix, je vois le péché condamné, la justice satisfaite, la grâce se donnant libre cours (Rom. 5, 21). Glorieuse harmonie ! Combien de personnes hélas ! ne connaissant pas ce merveilleux point de rencontre de la croix, se font de Dieu une idée totalement fausse ! Elles veulent voir en Lui un juge sévère, faisant souffrir Sa créature à plaisir. Ou bien elles imaginent un « bon Dieu », indulgent pour les « petits » péchés, facilement contenté par de bonnes intentions et des efforts pour bien faire. Fatales pensées ! Le Dieu juste condamne le péché, tout péché, mais le Dieu d’amour pardonne au pécheur. Et c’est à la croix où a été accomplie cette œuvre que j’apprends à Le connaître.