Ézéchiel 2, 1 à 3, 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 mars]

Comme pour Ésaïe dans son chapitre 6, la grande vision d’Ézéchiel va être le point de départ de son appel et de sa mission. L’Esprit de Dieu le saisit, lui permet de se tenir debout, et ouvre son intelligence à la Parole divine dont il doit commencer par se nourrir avant de pouvoir la communiquer (comp. Apoc. 10, 8-11). Il en sentira ainsi l’effet sur sa propre âme, car il est impossible d’appliquer efficacement la Parole à d’autres sans en avoir soi-même éprouvé la douceur… ou le tranchant (chap. 3, 1-3 ; Jér. 15, 16). D’une manière générale, se nourrir dès sa jeunesse des Saintes Écritures est le secret de tout service utile au Seigneur. — Israël refusera de t’écouter, dit l’Éternel à Son messager, mais en fait c’est moi qu’ils refusent d’entendre (chap. 3, 7). Ce ne sont pas ses propres paroles, mais celles du Seigneur, qui doivent être dans la bouche du chrétien. Un tel message ne laissera aucune place à des discussions inutiles. Et c’est dans le cœur qu’il doit être reçu (chap. 3, 10). — Le front de la maison d’Israël était dur, mais l’Éternel donnait à Son serviteur une énergie d’autant plus grande (comp. chap. 3, 8, 9 avec És. 50, 7 et Luc 9, 51). Son nom était d’ailleurs une promesse : Ézéchiel signifie : Dieu fortifiera.