Ézéchiel 1, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 4, 2 mars]

L’ensemble de la vision du prophète se présente comme un char terrifiant comportant plusieurs étages. Ses roues, particulièrement effrayantes, allaient et venaient sur la terre d’une manière qui pouvait paraître arbitraire. Mais leur mouvement dépendait des animaux et ceux-ci allaient « là où l’Esprit devait aller » (v. 20). — Ces roues sont un symbole du gouvernement de Dieu, ou de Sa providence. Les événements du monde sont dirigés par Son Esprit — qui souffle où Il veut (Jean 3, 8) — et non par le hasard, comme le prétendent beaucoup de personnes parce qu’elles se refusent à regarder en haut. Elles voient bien « les roues » mais pas Celui qui les anime. Le prophète, lui, conduit par l’Esprit, lève les yeux, et va contempler la partie la plus merveilleuse de la vision (v. 26…). Au-dessus des roues, des chérubins et de l’étendue, il découvre « la ressemblance d’un trône », et encore « une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut » (v. 26). Ainsi, nous l’apprenons avec le prophète, le monde est gouverné selon la volonté et le propos d’un homme dans la gloire : Christ Lui-même, tout rayonnant de divine splendeur. Devant cette vision extraordinaire, Ézéchiel tombe aussitôt sur sa face (comp. Apoc. 1, 12-17).