Ézéchiel 7, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 mars]

Vous avez remarqué le nom que l’Éternel donne à Son serviteur : « fils d’homme » (ou fils de l’homme : un des titres du Seigneur Jésus dont Ézéchiel est un type). Ce nom suggère un élu d’entre les hommes, un représentant qualifié pour parler au nom de la race humaine défaillante (voir Eccl. 7, 28). — Après avoir au chapitre 6 annoncé la dévastation, l’Éternel déclare solennellement au chapitre 7 que le jour fatal est arrivé, le jour de Sa fureur. Sa grande patience envers le peuple coupable avait duré bien des siècles. Elle prend fin après d’innombrables avertissements. Et nous pensons à cette patience de Dieu qui s’exerce encore aujourd’hui envers un monde qui a crucifié Son Fils. Mais elle aussi cessera en un « jour de la colère » incomparablement plus terrible (Rom. 2, 5). Ce chapitre ne nous en donne qu’une faible image. Les hommes y sont frappés d’épouvante (v. 17, 18). L’argent et l’or tout-puissants jusqu’alors, ont cessé d’avoir cours. On les jette comme une impureté dans les rues, s’apercevant enfin qu’ils ne peuvent rassasier les âmes. Et surtout ils ne pourront délivrer personne dans ce jour, car Dieu n’accepte pour le rachat de l’homme perdu que le sang précieux de Christ (v. 19 ; comp. Prov. 11, 4 et 1 Pier. 1, 18, 19).