Ézéchiel 8, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 mars]

Dans une nouvelle vision, Ézéchiel est transporté à Jérusalem où Dieu lui révèle les choses horribles qui s’accomplissaient en secret dans Son sanctuaire. « L’idole de jalousie », premier objet qu’il aperçoit, rappelle celle que Manassé avait déjà placée dans le temple (2 Rois 21, 7 et 23, 6 ; comp. Matt. 24, 15). Puis, perçant le mur, il surprend, non pas le rebut du peuple, mais ses anciens occupés dans les ténèbres à vénérer toutes sortes de « bêtes exécrables ». On a pu les comparer aux fruits impurs de notre imagination, cultivés dans les recoins les plus obscurs de nos pauvres cœurs, qui peuvent être ainsi de vrais « cabinets d’images ». Au milieu de ces idolâtres, officiait un certain Jaazania… fils du fidèle Shaphan (voir 2 Chron. 34, 8, 15…) ! — L’Éternel montre encore à Ézéchiel des femmes en train de pleurer Thammuz, une répugnante idole, et enfin vingt-cinq hommes, représentant les vingt-quatre classes de la sacrificature avec le souverain sacrificateur lui-même, prosternés devant le soleil (comp. Deut. 4, 19 et 32, 16) ! — Remarquons que c’est Dieu qui découvre le mal aux regards des siens. Lui seul, éclairant notre conscience, peut nous en donner le juste sentiment, en nous montrant combien ce mal porte atteinte à Sa propre gloire.