Ézéchiel 12, 1 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 mars]

De même que Jérémie portait un joug sur ses épaules (Jér. 28, 10) Ézéchiel est invité ici à se charger d’un bagage de transporté qui a la même signification. Ces prophètes étaient ainsi eux-mêmes des « signes » de ce que l’Éternel allait accomplir (v. 11). Enfants de Dieu, tout dans notre comportement devrait montrer notre obéissance à Dieu, notre caractère d’étrangers ici-bas, ainsi que notre prochain départ… non pas pour la captivité, mais au contraire pour notre éternelle patrie. Ézéchiel ne manque pas d’être questionné au sujet de son attitude insolite (v. 9) — comme nous le serions certainement souvent si nous étions plus fidèles. En craignant de nous singulariser, de nous faire remarquer par une ferme séparation du monde, nous perdons mainte occasion de rendre témoignage de l’espérance qui est en nous (1 Pier. 3, 15). — L’étrange prophétie du verset 13 s’est réalisée à la lettre. Sédécias aveugle n’a pu voir le pays de sa captivité (comp. Jér. 39, 7). — Les versets 26 à 28 nous font connaître les raisonnements de ceux de la maison d’Israël. N’osant pas nier la prophétie qui les condamne, ils en repoussent l’accomplissement à des temps éloignés. — Aujourd’hui aussi, de « méchants esclaves » semblent dire au Seigneur : Reviens le plus tard possible !