Ézéchiel 13, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 mars]

La durée d’un édifice ne dépend pas tant de la qualité de ses pierres ou de ses briques que du mortier employé pour les joindre. Beaucoup d’ouvrages de maçonnerie construits par les Romains ont subsisté jusqu’à nos jours à cause de l’extraordinaire solidité de leur ciment, alors que tant de monuments bâtis beaucoup plus tard n’ont pas résisté aux agents destructeurs. Pour dissimuler les lézardes grandissantes de l’unité d’Israël, ses faux prophètes avaient employés le mauvais mortier d’une « paix » qui n’en était pas une (v. 10). Leurs discours rassurants ne pourraient empêcher la « muraille » de tomber au jour de la tempête (comparez Matt. 7, 26, 27). — N’oublions pas que tout croyant est un ouvrier du Seigneur ! Le seul fondement : Jésus Christ, ayant été posé, chacun doit considérer comment, avec quels matériaux, il édifie dessus (1 Cor. 3, 10-15). — Les versets 17 à 21 nous montrent que les âmes mal affermies peuvent être littéralement prises au piège par des futilités, en particulier celles de la mode et du confort (2 Pier. 2, 14). Veillons sur nos âmes. — Une dernière condamnation est prononcée au verset 22 sur ceux qui ont « chagriné par la fausseté le cœur du juste ». Combien Christ a souffert ici-bas de cette même hypocrisie !