Ézéchiel 14, 12 à 15, 8

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 mars]

L’Éternel fait connaître à Son serviteur les « jugements désastreux » qu’Il a en réserve : épée, famine, bêtes féroces et peste (v. 21). Et Il déclare que même la présence de trois hommes de Dieu aussi remarquables que Noé, Daniel et Job ne suffirait pas à délivrer le pays coupable. L’Éternel associe les noms de ces trois témoins exceptionnels ayant vécu à des époques très différentes (Daniel vivait encore à Babylone) pour rappeler que la crainte de Dieu et la justice peuvent être pratiquées dans tous les temps, fussent-ils aussi sombres que ceux qui précédèrent le déluge, et qu’Il y répondrait par une délivrance individuelle (comp. Prov. 11, 8). Ainsi personne n’est en droit d’excuser sa conduite en invoquant le milieu dans lequel il vit et les influences qu’il subit. — Au chapitre 15 est reprise l’image de la vigne Israël (voir aussi chap. 17, 6 ; 19, 10). N’ayant pas porté de fruit, est-ce qu’au moins son bois peut être utilisé (v. 3) ? En aucune manière ! Il est sans valeur, tout juste bon à être brûlé. Terrible sort des sarments stériles de la vigne d’Israël… et de ceux que le Père sera obligé d’ôter du vrai cep (Jean 15, 1, 2) !