Ézéchiel 24, 1 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 25 mars]

Ici commence une nouvelle division de la prophétie. Elle est datée d’un jour solennel qui marque le début du siège final de Jérusalem (comp. 2 Rois 25, 1). L’Éternel reprend la comparaison de la marmite (chap. 11, 3) et annonce que, non seulement son contenu (les habitants de la ville) sera consumé, mais la marmite aussi (Jérusalem, avec sa rouille invétérée) se fondra dans le feu qui s’allume. — Nous savons dans quel état la ville sortira de cet affreux siège (2 Chron. 36, 19). Mais ce même jour apporte aussi à Ézéchiel personnellement le deuil et la souffrance : sa femme lui est enlevée subitement. Par ses propres circonstances, le prophète enseigne ainsi aux fils de son peuple quelles douleurs vont s’abattre sur eux quand l’Éternel leur ôtera ce qu’ils ont de plus cher : leur capitale et leur sanctuaire. — Il se vérifie qu’un serviteur de Dieu n’échappe pas au partage des épreuves de ceux au milieu desquels il vit. Que de peines ont été la part de cet homme de Dieu ! Pour être « un signe » à son peuple (v. 27) nous le voyons se soumettre à tout ce que l’Éternel lui demande (comp. Ps. 131, 2). — Sans que le Seigneur nous appelle nécessairement à de grands sacrifices, qu’Il trouve en nous des instruments dociles, des disciples obéissants !