Ézéchiel 22, 1 à 7, 23 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 24 mars]

Jérusalem est appelée ici « la ville de sang ». Toutes les classes étaient coupables. Les princes, comme des loups, avaient versé le sang, transgressé la loi de toutes manières, détruit les âmes (v. 6, 27). Les sacrificateurs faisaient violence à la loi (v. 26) ; les prophètes menteurs avaient pillé les choses précieuses, dévoré les âmes (v. 25, 28) ; le peuple enfin commettait la rapine et foulait l’affligé et le pauvre (v. 29). En vain l’Éternel avait cherché quelqu’un « qui fermât l’enceinte », et qui, comme Moïse, « se tînt à la brèche » devant Lui pour le pays (v. 30 ; Ps. 106, 23) ! — Cette double fonction correspond aux consignes du chrétien : Veiller et prier. Veiller pour empêcher la pénétration du mal et du monde dans l’assemblée et dans notre cœur. Intercéder pour le témoignage du Seigneur. — L’importance que Dieu attache à la séparation des siens est encore soulignée par le chapitre 23. Sous la figure des crimes d’Ohola (Samarie ou les dix tribus) et d’Oholiba (Jérusalem et Juda), Dieu nous parle des coupables alliances d’Israël avec les pays voisins : Égypte, Assyrie, Babylone et de son châtiment par leur moyen. Lorsqu’un chrétien a noué des liens avec le monde, c’est souvent de la main de ce dernier qu’il reçoit son châtiment.