Ézéchiel 28, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 mars]

Le brillant prince de Tyr, qui s’est exalté comme un dieu, est l’objet d’une prophétie personnelle. Son châtiment nous rappelle celui qui frappa Hérode parce qu’il avait accepté les flatteries des Tyriens et des Sidoniens : « Voix d’un dieu et non pas d’un homme » (Act. 12, 20-23). Mais sous cette figure du roi de Tyr, Dieu veut nous parler d’un être mystérieux et redoutable, Satan lui-même. Prince de ce monde dont Tyr est l’image, il en fait servir les richesses à la satisfaction des convoitises des hommes afin de les tenir en esclavage. Et nous apprenons par les versets 12 à 15 que Satan n’a pas toujours été le Méchant, l’ennemi de Dieu et des croyants. Chérubin merveilleux, « plein de sagesse et parfait en beauté », il fut parfait aussi dans ses voies jusqu’au jour où l’iniquité a été trouvée en lui (v. 15). Son cœur s’est élevé jusqu’à vouloir quitter sa position de créature, et devenir comme Dieu (v. 2 ; És. 14, 13). L’orgueil est appelé « la faute du diable » (1 Tim. 3, 6) et c’est par cette même tentation : « vous serez comme Dieu », qu’il a entraîné l’homme avec lui dans sa chute. Mais Satan a été vaincu par Christ à la croix et la Bible nous révèle le sort terrible qui lui est réservé (Apoc. 20, 10).