Ézéchiel 30, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 mars]

L’Éternel n’avait pas oublié que l’Égypte n’avait cessé d’être en piège à Son peuple. Et Il allait le montrer ! De plus, Il donnait ce pays à Nebucadnetsar en récompense de son travail contre Tyr (chap. 29, 19, 20). Les coups dont l’Égypte allait être frappée nous rappellent les plaies qui, au temps de l’Exode, avaient désolé ce pays, son fleuve et ses canaux, ses idoles, ses habitants. La plus terrible avait été la mort des premiers-nés, quand l’Éternel avait exercé Ses jugements « sur tous les dieux de l’Égypte » (v. 13 ; Ex. 12, 12). Et, de même que jadis, ces grands jugements avaient pour but de faire savoir aux Égyptiens qui était l’Éternel (comp. v. 19 et Ex. 7, 5). En effet, l’accomplissement de tous ces châtiments contre les nations devait avoir un résultat, répété comme un refrain à la fin de chaque prophétie : « Et ils sauront que je suis l’Éternel » (chap. 23, 49 ; 24, 27 ; 25, 5, 7, 11, 17 ; 26, 6 ; 28, 24, 26 ; 29, 21 ; 30, 19-26). — Il n’est pas possible d’échapper à la connaissance du Dieu saint et de Ses exigences à l’égard du péché. Mais aujourd’hui, Il se révèle encore comme le Dieu Sauveur en Jésus Christ. Est-ce ainsi que vous Le connaissez ? Car tous ceux qui ne veulent pas Le reconnaître maintenant en grâce auront affaire à Lui plus tard en jugement (Amos 4, 12).