Ézéchiel 32, 17 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 4, 31 mars]

Ce chapitre et les suivants peuvent paraître difficiles à comprendre. Mais les prophéties qu’ils contiennent s’éclairent quand nous les replaçons dans le cadre des événements de la fin, au moment où toutes les puissances humaines et nationales qui auront combattu contre Israël seront abattues pour faire place au règne de Christ. — Dans cette complainte (v. 16), le sort des nations nous est présenté de façon symbolique. Elles se rencontrent au shéol, au milieu des « tués par l’épée » (v. 21 ; l’expression se trouvera trois fois au chap. 32). La première est Assur, l’Assyrien des derniers jours, arbre puissant dont la chute a été racontée au chapitre 31. Élam (la Perse) est nommé ensuite avec Méshec et Tubal (la Russie). sont aussi Édom, les princes du Nord, les Sidoniens ainsi que « le Pharaon et toute sa multitude ». Grands et petits peuples, après avoir tenu plus ou moins longtemps l’actualité de la scène mondiale, se retrouvent dans ce sinistre lieu de rendez-vous. Qu’est devenue leur magnificence ? À quoi leur a servi leur vaillance ? La terreur qu’ils répandaient n’effraie plus personne et est devenue leur honte (v. 30). Tout ce qui compte tellement sur « la terre des vivants » n’a plus cours au seuil de l’éternité. Une seule question se posera alors pour chacun : son nom est-il dans le livre de vie (Apoc. 20, 15) ?