Ézéchiel 33, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 avril]

Au début de cette nouvelle division, l’Éternel rappelle au prophète ses consignes de sentinelle (voir chap. 3, 16…) : avertir le méchant, l’exhorter à se détourner de sa voie d’iniquité. C’est aussi le service de chaque racheté du Seigneur, car il connaît par la Parole le sérieux du temps actuel. Si ma trompette rend un son confus (1 Cor. 14, 8)… ou reste muette, Dieu se pourvoira d’une autre sentinelle, mais j’aurai manqué à ma responsabilité et il m’en sera demandé compte. L’apôtre Paul avait fidèlement rempli ce service à Éphèse, et il peut dire aux anciens de cette ville : « Je suis net du sang de tous ;… je n’ai cessé d’avertir chacun de vous avec larmes » (Act. 20, 26, 27, 31). — Le verset 10 peut s’appliquer à tous ceux qui ont conscience du poids de leurs péchés sans connaître encore le Dieu qui pardonne. En réponse à ces exercices, l’Éternel répète Sa précieuse déclaration du chapitre 18, 23 : « Je suis vivant… si je prends plaisir en la mort du méchant… mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu’il vive » (v. 11) ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16).