Ézéchiel 34, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 avril]

Ce chapitre condamne de la manière la plus sévère les mauvais pasteurs (rois, princes et chefs du peuple). Non seulement ils n’ont pas pris soin des brebis faibles, blessées ou égarées, mais ils se sont eux-mêmes engraissés aux dépens du troupeau d’Israël. Sans crainte de Dieu et sans amour pour le peuple, ils ont agi comme si ce dernier leur appartenait, « dominant sur des héritages » au lieu d’être « les modèles du troupeau » (lire 1 Pier. 5, 2-4). Devant cette complète défaillance, l’Éternel décide de s’occuper Lui-même de Ses brebis. « Me voici, moi », déclare-t-Il. Et nous reconnaissons l’amour merveilleux du « Berger d’Israël » (Ps. 80, 1), souligné par le contraste avec la méchanceté des mauvais bergers. Il promet de se tenir au milieu de Ses brebis, de les sauver, de les rassembler, de les amener « auprès des ruisseaux », dans de « gras pâturages », de les faire reposer dans un bon parc (comp. Ps. 23). La perdue sera cherchée, l’égarée ramenée à la bergerie ; la blessée sera soignée et la malade fortifiée. Il s’agit du rassemblement final et de la bénédiction d’Israël. Mais quelle précieuse image des tendres soins du Seigneur envers chacun de Ses rachetés (lire 1 Pier. 5, 7).