Ézéchiel 34, 17 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 avril]

L’Éternel dénonce sévèrement l’égoïsme des brebis fortes et grasses et promet qu’Il redressera les torts faits à celles qui sont maigres et faibles. Puis Il désigne, nous comprenons avec quelle satisfaction et quel amour, le pasteur qu’Il va susciter : Son serviteur David. À travers celui-ci, fidèle berger du troupeau de son père, puis de celui d’Israël (1 Sam. 17, 34, 35 ; 2 Sam. 5, 2) Dieu veut nous parler de Son Bien-aimé. « Moi je suis le bon Berger », pouvait dire Jésus, en contraste avec tous les mauvais pasteurs dont nous a parlé le début de ce chapitre. Il était ému de compassion envers les foules d’Israël lasses et dispersées comme des brebis qui n’ont pas de berger (Matt. 9, 36). Or ce qui caractérise le bon Berger, c’est qu’il met Sa vie pour les brebis (Jean 10, 11). Telle est bien la preuve suprême de Sa bonté, dépassant tous les soins énumérés dans ce chapitre. « Je connais les miens et je suis connu des miens » ajoute le Seigneur, parole que nous pouvons rapprocher des versets 30 et 31 ! Écoutons encore cette touchante expression : « mon troupeau, le troupeau de ma pâture » (comp. Ps. 100, 3). Au chapitre 36, 38 nous en trouverons d’autres : « un troupeau d’hommes… un troupeau saint… un troupeau de Jérusalem ».