Ézéchiel 36, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 5 avril]

Parmi les voisins d’Israël, Édom était particulièrement coupable (v. 5). Tout le chapitre 35 est une prophétie contre ces descendants d’Ésaü. Dans toute la joie mauvaise de leur cœur, ils pensaient profiter de la désolation d’Israël pour prendre possession de son territoire (chap. 35, 10). Or l’Éternel y était et Il veillait. N’avait-Il pas affirmé, dès avant la naissance de Jacob et d’Ésaü : « Un peuple sera plus fort que l’autre peuple et le plus grand sera asservi au plus petit » (Gen. 25, 23) ? Et Il ne reviendra jamais sur Sa parole. — Édom s’était moqué des « hauteurs — ou des collines — éternelles », ainsi nommées par Dieu Lui-même dans les deux bénédictions de Joseph (v. 2 ; Gen. 49, 26 ; Deut. 33, 15). Ces montagnes et ces collines avaient « porté l’ignominie des nations » (v. 6), car selon la coutume païenne le peuple impie y avait dressé des hauts lieux depuis les jours de Salomon (1 Rois 11, 7). L’Éternel se plaira à les remplir de fruit (comp. Ps. 72, 16). Comme les incrédules autrefois, les ennemis disaient de ce pays qu’il dévorait ses habitants (v. 13 ; Nomb. 13, 33). Mais Dieu ne permettra plus aux nations d’insulter et de couvrir d’opprobre l’héritage de Son peuple ; il ne sera plus « en butte au bavardage de la langue et aux mauvais propos des hommes » (v. 3).