Ézéchiel 37, 15 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 avril]

Sous le règne de Roboam, les dix tribus, dont Éphraïm était le chef de file, s’étaient séparées de Juda et de Benjamin par suite de l’infidélité de Salomon. Et jamais depuis lors cette brèche n’a été réparée. Elle le sera pourtant quand paraîtra le règne de Christ, et Ézéchiel l’annonce par le moyen de ces deux bois qui dans sa main n’en forment plus qu’un (comp. Jér. 3, 18). L’Éternel montre que, sans attendre ce moment, l’unité de Son peuple ne cesse pas d’être dans Sa pensée. Et de même les prophètes, puis les apôtres, n’ont jamais perdu de vue l’ensemble des douze tribus (1 Rois 18, 31 ; Act. 26, 7 ; Jacq. 1, 1). — Il en est de même de l’Église du Seigneur Jésus. Par la faute des hommes, son unité n’est plus visible, mais elle existe à Ses yeux et nous ne devrions jamais l’oublier. En présence de toute la confusion et des divisions de la chrétienté, il est consolant de penser qu’il n’y a qu’une seule Église véritable, composée de tous les croyants. « Il y a un seul corps » comme aussi « un seul Seigneur » : Christ, dont David est ici la figure (Éph. 4, 4, 5 ; 1 Cor. 12, 5, 12). — « Un seul roi sera leur roi à tous… et ils ne seront plus divisés » (v. 22). « Mon serviteur David sera roi sur eux et il y aura un seul pasteur pour eux tous » (comp. Jean 10, 16).