Ézéchiel 38, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 avril]

Dans les chapitres 38 et 39 entre en scène un effrayant personnage, déjà rencontré dans la prophétie sous le nom de l’Assyrien. Il porte ici le nom de Gog et sa domination s’étend sur Magog, l’ancien pays des Scythes au nord de la mer Noire, peuple considéré autrefois comme particulièrement barbare (comp. Col. 3, 11). Gog est le prince de Rosh, de Méshec et de Tubal (voir Gen. 10, 2), noms dans lesquels on a pu reconnaître respectivement la Russie, Moscou et Tobolsk, capitale de la Sibérie. À la tête d’une formidable coalition de peuples asiatiques, ce chef plus terrible qu’Attila ou qu’aucun conquérant de l’histoire fondra « comme une tempête » sur le pays d’Israël pour en prendre possession. Mais Dieu interviendra directement du ciel pour les anéantir (v. 22), et de plus ces nations et races différentes s’entre-détruiront (v. 21). Il faut souvent si peu de chose pour changer les amis d’hier en adversaires acharnés. C’est de cette manière que furent sauvés jadis Josaphat et le peuple de Juda (2 Chron. 20, 23). Chers amis, Celui qui peut accomplir de telles délivrances serait-Il pris au dépourvu par les dangers qui nous menacent ? Laissons-Le toujours agir Lui-même chaque fois que nous avons affaire aux assauts de l’Ennemi.