Ézéchiel 44, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 avril]

À l’exception du prince (qui sera comme le vice-roi représentant le Christ en haut, sur la terre soumise et bénie), personne ne devra plus se servir de la porte par laquelle est entrée la gloire de l’Éternel. Nouveau contraste avec le chrétien ! Celui-ci a libre accès dans les lieux célestes où est son Sauveur, par le même chemin de résurrection. — Ézéchiel contemple la gloire qui remplit le sanctuaire, et tombe sur sa face comme au commencement (chap. 1, 28). Alors l’Éternel lui explique quelles obligations de sainteté découlent de Sa présence. Aucun étranger, incirconcis de cœur et de chair, ne pourra pénétrer dans Son temple. D’où la nécessité de veiller aux portes. L’Éternel désigne des gardes (v. 11). Ils se tiendront dans les chambres disposées à l’intérieur de chaque porte et vérifieront l’identité de tous ceux qui voudront entrer. Ces fonctions reviennent aux Lévites. Ils avaient été « une pierre d’achoppement » pour les fils de leur peuple en les servant devant leurs idoles (v. 12 ; Mal. 2, 8, 9). La miséricorde de Dieu leur confie de nouveau une charge, mais moins importante que jadis. Leçon pour nous ! Nos infidélités comportent d’inévitables conséquences, non pour le service mais pour nous-mêmes et pourront nous priver d’une partie de notre travail au profit d’autres ouvriers plus fidèles.