Ézéchiel 44, 15 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 avril]

Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron, s’étaient partagé la sacrificature après la mort de leurs frères Nadab et Abihu (Nomb. 3, 4). Plus tard la branche issue d’Ithamar perdit ses droits à cause de la corruption des fils d’Éli et de la trahison d’Abiathar (1 Sam. 3, 12, 13 ; 1 Rois 1, 7, 8 ; 2, 27). Aussi est-il précisé que les sacrificateurs sont fils de Tsadok, de la famille d’Éléazar (1 Chron. 6, 50-53). Pas plus qu’autrefois cette charge ne s’obtiendra par des capacités personnelles, mais exclusivement par droit de naissance (Ps. 87, 5). Et il en est de même aujourd’hui des rachetés du Seigneur. En vertu de la nouvelle naissance, tous ont droit au beau titre de sacrificateur. — Mais, comme tout privilège, celui-ci entraîne également des devoirs. Les instructions données ici aux sacrificateurs sont très précises tant pour l’accomplissement de leur service que pour leur vie familiale (comp. Lév. 21). Ils devront veiller spécialement à la pureté, et c’est aussi notre responsabilité de nous tenir à l’abri de la souillure, nous qui sommes par grâce « une sainte sacrificature pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pier. 2, 5 ; voir aussi 1 Thess. 4, 4).