Luc 2, 21 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 avril]

On fait à l’égard du petit enfant tout ce que prescrivait la loi du Seigneur (ce nom de Seigneur est répété quatre fois dans les versets 22 à 24 comme pour affirmer les droits divins sur cet enfant et l’accomplissement de la volonté de Dieu dès Son berceau). Le sacrifice offert dans le temple fait ressortir la pauvreté de Joseph et Marie (lire Lév. 12, 8). Et, cette fois encore, ce n’est pas aux principaux du peuple que le Libérateur d’Israël est présenté, mais à d’humbles et pieux vieillards : Siméon et Anne. À quel titre cette faveur leur est-elle accordée ? Parce qu’ils L’attendaient ! — L’Esprit conduit Siméon dans le temple et lui désigne Celui qui est « la consolation d’Israël » (v. 25), le salut de Dieu, la lumière des nations et la gloire du peuple. Il voit de ses yeux, il tient dans ses bras ce petit enfant qui est tout cela pour sa foi. Il rend grâces à Dieu, puis annonce que Jésus sera la pierre de touche pour manifester l’état des cœurs (És. 8, 14). C’est ce qu’Il est encore aujourd’hui. — À son tour Anne, femme de prière et fidèle témoin, survient et se joint à la louange. Ne quittant pas le temple, elle réalise le verset 4 du psaume 84. Enfin, dans l’abondance de son cœur, elle parle de Lui et à cet égard quel exemple elle est pour nous !