Luc 2, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 avril]

À son insu, l’empereur Auguste est un des instruments dont Dieu se sert pour accomplir Ses merveilleux desseins. Inconnus de tous, Joseph et Marie se rendent à Bethléhem et c’est là qu’a lieu la sainte naissance du Seigneur Jésus. Mais quelle entrée le Fils de Dieu a faite ici-bas ! Voyez-Le couché dans une crèche parce qu’il n’y a pas de place pour Lui dans l’hôtellerie ! Sa venue dérange le monde. Combien de cœurs ressemblent à cette hôtellerie : il ne s’y trouve pas de place pour le Seigneur Jésus. — Ce n’est pas à des grands, mais à d’humbles bergers qu’est annoncée la bienheureuse nouvelle : « Un Sauveur vous est né » ; Il est né pour eux et pour nous. Si le monde ne se soucie pas de la naissance du Sauveur, le ciel tout entier célèbre cet incomparable mystère : « Dieu manifesté en chair… vu des anges » (1 Tim. 3, 16). Ceux-ci donnent gloire à Dieu dans leur chœur magnifique, annoncent la paix sur la terre et le bon plaisir de Dieu dans les hommes (comp. Prov. 8, 31). Grâce au signe qui leur a été donné, les bergers trouvent le petit enfant. Ils communiquent ce qu’ils viennent de voir et d’entendre, et à leur tour donnent gloire à Dieu (v. 20). Joignons notre reconnaissance et notre louange à la leur.